Université,


Claire Mallard, Nature peinture

Certains en rêvent, Claire Mallard l’a fait : elle publie un article en une de la très convoitée revue Nature avant même d’avoir soutenu sa thèse.

Tout le monde me demande ce que ça me fait, alors je devrais sans doute avoir une réponse toute prête…”, sourit Claire Mallard. “Ça”, c’est la publication de son tout premier article scientifique dans Nature, une des revues à comité de lecture les plus anciennes et les plus réputées du monde. C’est la revue interdisciplinaire la plus citée (plus de 400 000 fois par an). A l’heure où le facteur d’impact d’un-e chercheur-e (le nombre de fois où un de ses articles est cité par un-e confrère) est déterminant pour sa carrière, publier dans Nature est un petit événement… d’autant plus quand on est encore en thèse ! “Je connaissais bien sûr la réputation de la revue”, raconte la jeune femme, “mais ce sont les réactions de mon entourage qui m’ont vraiment fait prendre conscience de son prestige. Certaines personnes ont ouvert des yeux ronds quand je leur ai dit que j’avais soumis un papier à Nature.”

Être géologue : voir ce que les autres ne voient pas

Et pourtant, Claire Mallard est arrivée là par hasard ou presque. Originaire de Nancy, elle a rejoint l’Université Claude Bernard Lyon 1 à l’invitation du Pr. Nicolas Coltice, chercheur au laboratoire de Géologie de Lyon Terre, Planètes, Environnement : il souhaitait recruter un-e géologue pour son projet AUGURY, et c’est une connaissance commune qui l’a orienté vers elle. “Je sortais d’un master de géologie pétrolière, assez éloigné de ce sur quoi travaille AUGURY. J’ai accepté à la condition de continuer à faire du terrain pour garder les pieds sur Terre ”, se souvient-elle. “Et comme Nicolas Coltice est un super directeur de thèse, il a tenu sa promesse : je suis partie en 2015 dans les Pilbara, en Australie, pour une étude préparatoire !”.

Lire la suite sur Science pour tous

Publié le 12 août 2016 Mis à jour le 13 octobre 2016