SAiNTé@Lyon un projet transdisciplinaire qui questionne la relation entre santé et environnement
SHAPE-Med@Lyon part à la rencontre d'une partie de l’équipe SAiNTé@Lyon qui étudie les enjeux de santé dans les territoires des métropoles de Saint-Étienne et de Lyon, de la seconde moitié du XXe siècle au début du XXIe siècle.
Projet d'amorçage SAiNTé@Lyon
Pour ce nouveau portrait, nous nous sommes rendues au Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), dans l'unité de recherche spécialisée en histoire et histoire de l'art pour les périodes moderne et contemporaine. Nous avons rencontré Stéphane FRIOUX et Galwen ROQUES, une partie de l'équipe SAiNTé@Lyon pour en savoir plus sur leur parcours et le projet.
Je suis étudiant en master d'Histoire à l'Université Lumière Lyon 2. J'ai intégré le projet SAiNTé@Lyon et le LARHRA, le 1er mars 2024 pour un stage de 6 mois sur la pollution de l'air à Lyon.
Est-ce que vous pouvez me parler du projet en quelques mots ?
Stéphane FRIOUX :
Le projet SAiNTé@Lyon, c’est un projet pluridisciplinaire avec une forte dimension sciences humaines et sociales, puisqu’il est porté par un historien, moi-même, Stéphane Frioux, une professeure de sciences de l’information et de la communication, Isabelle Garcin-Marou, et une géographe, Virginie Chasles.
À l’origine, il y avait la question de savoir d’où viennent les préoccupations actuelles sur la relation entre santé et environnement, notamment avec les pollutions : les pollutions urbaines actuelles ou héritées, et de comprendre dans quelle mesure il y avait une prévention vis-à-vis des risques associés à ces pollutions, prévention officielle, pratiquée par les habitants. Nous en sommes au début du projet et il s’est bien lancé avec une complémentarité entre les sites stéphanois et lyonnais.
Comment avez-vous rencontré vos co-porteuses ?
Stéphane FRIOUX :
Isabelle Garcin-Marou, je la connaissais déjà. On s’était fréquenté au sein du LABEX « Intelligence des mondes urbains », et je savais qu’elle avait travaillé autour des risques industriels dans la vallée de la chimie, notamment en menant des enquêtes sur la perception des risques et des pollutions dans les médias. Elle et moi, nous sommes allés à la journée de présentation de SHAPE-Med@lyon suite à un premier Appel à Manifestation d’Intérêt. Nous avons appris qu’il y avait un projet en germe du côté de Saint-Étienne sur les territoires miniers et post-miniers portés par Virginie Chasles. On a pris contact avec elle et on a décidé de fusionner les deux projets pour avoir quelque chose de plus ambitieux, même si c’était des projets d’amorçage. Ensuite, nous avons fait la réponse à projet en se répartissant les moyens demandés.