Pose de la première pierre du Centre de Calcul et de Données LyonTech-la Doua
Mercredi 29 novembre, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’INSA Lyon, tous deux partenaires du projet, ont organisé la pose de première pierre du Centre de Calcul et de Données LyonTech-la Doua (CCDD). La mise en production de ce datacenter dernière génération opéré par le Centre Inter-établissement pour les Services Réseau (CISR), marquera une rupture dans le traitement et la gestion des données académiques à Lyon.
Philippe MALBOS, Vice-président stratégie numérique et pilotage de l’UCBL et directeur du Centre Inter-établissement pour les Services Réseau, pose la première pierre du CCDD aux côtés de Hugues BENOÎT-CATTIN, directeur du numérique à l’INSA Lyon ; Catherine STARON, Vice-Présidente à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche et à l’Innovation à la Région Auvergne-Rhône-Alpes ; Gabriele FIONI, Recteur délégué à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche et à l’Innovation.
Représentants des établissements, des collectivités et des entreprises intervenant sur le chantier devant le nouveau centre de calcul.
La concrétisation d’un projet soutenu dans le cadre du plan État-Région
Né d’une volonté partagée par l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’INSA Lyon d’offrir à leurs chercheurs, à leurs enseignants et à l’ensemble de leurs personnels et leurs usagers un hébergement numérique de proximité, après plusieurs années de réflexion et de conception, le projet du CCDD se concrétise enfin.
Alors que le coût total de l’opération s’élève à un peu plus de 11 M€, la subvention de 2,5 M€ du CPER fut indispensable pour sécuriser l’équilibre financier de l’opération sans réduire, ni le dimensionnement du projet, ni la qualité des prestations. En ce sens, l’Université Claude Bernard Lyon 1, remercie ainsi tous ses partenaires, la Préfecture Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon dont les contributions au CPER lui permettent de poursuivre son développement en formation, en recherche et en innovation.
Signature du parchemin par les partenaires du projet de Datacenter
Visite du chantier du CCDD par les partenaires et les entreprises
Une infrastructure performante, sécurisée et exemplaire
Le CCDD, dès sa mise en production prévue en fin d’année 2024, assurera un haut niveau de sécurité afin de garantir l’intégrité des données de la recherche et de la formation. En outre, son fonctionnement sera optimisé, s’inscrivant pleinement dans la dynamique insufflée par l’Université Claude Bernard Lyon 1 pour réduire les consommations énergétiques, l’empreinte environnementale et la pollution urbaine de ses activités académiques.
Ce datacenter, par sa conception, son urbanisation et son appropriation par la communauté académique, a ainsi été pensé pour devenir un modèle de ce nouveau paradigme qui s’impose à nos organisations humaines avec la réduction de leur empreinte écologique. Le CCDD relèvera le défi de la maîtrise de l’impact de l’exploitation des ressources numériques de la recherche et de l’enseignement supérieur qui sont aujourd’hui en croissance exponentielle.
Sa performance et son efficience énergétique généreront, à terme, au moment où il hébergera une cinquantaine de laboratoires, d’économiser plus de 6 GWH d’électricité par an, soit plus de 20% de la consommation électrique l’UCBL, équivalent à près de 3 M€ de charges de fonctionnement par an. Cette prouesse sera obtenue grâce au rassemblement dans une infrastructure, unique et efficiente, les serveurs du site qui réduira également les îlots de chaleurs liés à la climatisation des salles informatiques disséminées dans les bâtiments des campus et les émissions de gaz à effet de serre produites par leur usage. Le CCDD contribuera ainsi à la dynamique positive de décroissement de l’empreinte carbone des activités de l’UCBL avec une réduction de 530 t eq.CO2 des Gaz à effet de serre émis.
Un datacenter pour inventer demain
Les premiers murs du Centre de Calcul et de Données LyonTech-La Doua arborent leur fresque représentant l’ensemble des disciplines.
Il a ainsi été pensé à l’image des avancées scientifiques, des innovations technologiques qu’il va permettre d’accélérer, d’amplifier, d’intensifier. La fresque qu’il arbore, témoigne ainsi de sa pluridisciplinarité et de tous les savoirs et des connaissances qu’il va compiler, pour en permettre le traitement par des algorithmes, toujours plus innovants, toujours plus utiles à la science et à la société. À l’image de ces matrices imprimées sur ce béton, ce lieu sera aussi celui de la confluence des connaissances et des méthodes scientifiques, pour une exploitation numérique qui se devra frugale et au service d’une société responsable et inclusive.
Son enveloppe de béton abritera des données de tous les champs des connaissances, du vivant, des humanités, de l’environnement, de la santé, de l’économie, de l’industrie, des écosystèmes créatifs et culturels, des données d’une société en pleine mutation. Elle hébergera des programmes informatiques mobilisés dans la recherche scientifique et médicale ; dans la lutte contre le cancer, contre les pandémies ; dans la recherche de nouveaux procédés pour notre industrie, notre économie, notre environnement,
Efficient énergétiquement, exemplaire écologiquement, vertueux économiquement, le CCDD a été conçue comme une infrastructure en avance sur son époque apportant des réponses pertinentes aux grands enjeux de société pour lesquels les établissements d’enseignement supérieur sont pleinement engagés.
Demain, les datacenters nouvelle génération, objets palpables, visibles, tangibles du numérique, deviendront probablement des marqueurs historiques et symboliques de notre époque. En ce sens, le CCDD sera une des clés des transformations de la société. Avec lui, nos communautés pourront plus efficacement, plus rapidement, imaginer, tester, créer et construire l’avenir.
Crédits photo : Eric Le Roux / Direction de la communication Université Lyon 1