Le point sur le baromètre pour la science ouverte à Lyon 1
- 59.2% des publications en accès ouvert en 2019
L’UCBL se situe donc légèrement au-dessus de la moyenne nationale, qui s’établit à 56%. - 8.6% en accès ouvert via le modèle « gold ». L’article est disponible sur le site de l’éditeur après versement de frais (article processing charges).
- 30.3% en accès ouvert « dual ». L’article est disponible sur le site de l’éditeur (après versement d’APC) et dans une archive ouverte (HAL).
- Le taux d’accès ouvert à Lyon 1 a augmenté d’environ
4 points de pourcentage entre 2016 et 2019. - Les proportions entre le type d’accès ouvert restent identiques.
- La biologie, la physique-astronomie, les sciences informatiques et les mathématiques ont un taux d’ouverture de plus de 70%. Les modalités diffèrent, avec une part très importante de publication en gold open access pour la biologie (55.1%). C’est le contraire en mathématiques, où l’accès ouvert provient majoritairement de l’auto-archivage (53.4%).
- La recherche médicale est à mi-chemin entre les deux modèles : il y a autant de publications en accès fermé qu’en accès ouvert, ce dernier étant majoritairement facilité par la voie gold, puisque l’auto-archivage dans HAL reste très limité (environ à 10% des publications).
- La chimie est la deuxième discipline la plus fermée, avec 40.6% d’ouverture au niveau de l’établissement, contre 54.8% au niveau national. Par ailleurs, la part d’auto-archivage est également inférieure à la moyenne nationale (20.4% contre 26.7% respectivement).
- IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) propose un nombre limité de revues avec publication en open access. A Lyon 1 en 2019, aucune publication en accès « gold » n’a été recensée chez cet éditeur.
- ACS pratique beaucoup la publication hybride : abonnement et possibilité de « libération » de l’article en cas de paiement d’APC. Le coût de ces derniers (5000$) peut en partie expliquer le taux de fermeture élevé des publications en chimie.
- Pour les publications d’IOP Publishing, la majorité sont en accès ouvert et auto-archivées.
Rappel sur la méthode
Le code pour créer les graphiques a été réalisé en Python par l’Université de Lorraine. Il est lui-même dérivé du code du baromètre national pour la science ouverte, dont les graphiques sont disponibles ici.
Afin d’atteindre un volume de publications le plus exhaustif possible pour la période 2016-2019, plusieurs bases de données ont été mobilisées. Les DOI issus des articles référencés dans les bases suivantes ont ainsi été collectés :
Pubmed, Scopus, HAL, Web of Science et Lens.org
Il a été envisagé d’ajouter Sci-finder-n, mais le processus d’exportation n’est pas aisé (limite d’export à 1000 références à la fois). Cette base pourra être prise en compte à terme, mais elle n’est pas intégrée pour le moment.
En cas d’import de doublons, l’exécution du code permet de nettoyer la liste de DOI.
À noter que la liste de publications récupérée de Pubmed n’est quant à elle pas réellement exhaustive. En effet, Pubmed ne permet pas l’identification d’une institution via une seule et même affiliation. Différentes affiliations désignant l’Université Lyon 1 ont été renseignées (ex : « UCBL », « Univ Lyon 1 », « Université Claude Bernard »). Il peut donc rester quelques publications non couvertes par la requête.
L’utilisation de l’API Unpaywall permet de retrouver les informations de chaque publication sur leur ouverture grâce aux métadonnées adossées aux DOI. Le fichier est ensuite enrichi de ces informations, utilisées pour réaliser les graphiques.