Lyon 1, un moteur d’innovation : 160 M€ levés par ses start-ups depuis 2020
L’Université Claude Bernard Lyon 1 se distingue par sa production de savoirs et d’innovations. Chaque année, cette dynamique se traduit concrètement par le dépôt de brevets ou la création de start-ups, proposant des solutions inédites dans des domaines en lien avec les grands enjeux sociétaux, tels que la santé et l’environnement. Depuis 2020, les start-ups issues de Lyon 1 ont généré près de 160 millions d’euros de levées de fonds, un résultat qui illustre la politique volontariste de l’Université en matière d’innovation.
Un acteur académique majeur de l’innovation
Figurant parmi les leaders académiques français en matière d’innovation et parmi les principaux déposants de brevets en France, Lyon 1 confirme son rôle moteur dans la recherche et la valorisation, comme en témoigne sa place dans le classement de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI).
Depuis 2020, 198 brevets ont été publiés et 27 nouvelles start-ups ont vu le jour, représentant 65,2 M€ de levées de fonds. Parallèlement, les start-ups créées avant 2020 ont poursuivi leur développement et attiré 94,55 M€ supplémentaires. Au total, ce sont 159 750 000 €, soit près de 160 M€, levés en cinq ans, un chiffre qui témoigne de la vitalité du site lyonnais et de la dynamique d’innovation portée par l’Université.
chiffres clés
Valoriser la recherche publique au service du marché
La valorisation à Lyon 1 s’appuie sur deux leviers complémentaires :
la création de start-ups permettant de porter des projets à fort potentiel,
les partenariats directs avec les entreprises (contrats de collaboration, licences de brevets).
Ce processus permet à la recherche publique, financée par des fonds publics, d’accéder au marché et de générer des solutions concrètes pour la société. À chaque étape de maturation d’un projet, l’Université évalue le véhicule le plus adapté : collaboration avec un industriel déjà établi ou création d’une start-up dédiée.
Un environnement propice à l’innovation
La force de Lyon 1 réside dans la richesse de ses équipes de recherche de pointe et dans un écosystème structuré. L’Université s’appuie sur ses filiales de valorisation comme LIP (Lyon Ingénierie Projets), sur la SATT Pulsalys et sur le Pôle Universitaire d’Innovation (PUI) IMPULSE, ce qui favorise les synergies et le transfert des résultats de la recherche vers l’économie et la société.
Une stratégie ambitieuse pour les cinq prochaines années
Afin de renforcer encore sa politique d’innovation, l’Université Claude Bernard Lyon 1 s’attachera à structurer les efforts de valorisation sur le site et à faciliter le dépôt de brevets.
« Notre objectif est de consolider cet axe en mettant en place une stratégie ambitieuse destinée à simplifier et à accroître le dépôt de brevets, socle essentiel au développement de nouvelles innovations », souligne François Lux, vice-président délégué de la commission recherche, en charge de l’innovation et de la valorisation à Lyon 1.
Pour ce faire, l’Université prévoit, en parallèle de cette démarche, le lancement d’un fonds de prématuration destiné à accompagner les projets les plus amonts, et la création d’une cellule innovation pour soutenir les chercheurs, qu’ils soient novices ou déjà expérimentés en valorisation.
Répondre aux grands enjeux de société
Les innovations issues de Lyon 1 concernent des domaines variés : chimie, numérique, santé, environnement… La start-up Mecaware, par exemple, est spécialisée dans le recyclage des métaux stratégiques. Dans le domaine de la santé, plusieurs start-ups sont développées pour lutter contre certaines maladies en impasse thérapeutique ou améliorer la qualité de vie des patients.
Ces projets témoignent du rôle de l’Université face aux grands enjeux sociétaux, en mobilisant l’innovation scientifique au service du bien commun.