Résidences de création artistique à Lyon 1

Chaque année, l’Université Lyon 1 accueille un, une ou plusieurs artistes autour d’un projet Arts & Sciences, en collaboration avec la Mission Culture et un laboratoire de recherche. C'est ce que l'on appelle une résidence d'artiste. Ces résidences incluent la participation d’étudiants, étudiantes et personnels Lyon 1 avec des ateliers ou activités, et la création d'une œuvre originale.

En 2024 - 2025

Cette édition se fait en immersion au sein de l’IUT Lyon 1 sur le thème « IUT-débrouille : perdu dans le labyrinthe des formations technologiques ? ».
Ce projet se propose de créer un événement théâtral permettant aux futurs étudiants de mieux s’orienter et réussir au sein des différents départements de l’IUT en abordant leur recherche d’orientation sous une vision artistique et ludique sans négliger la vision scientifique.

L'appel à projet a retenu la candidature de la compagnie Espace 44 dirigée par André Sanfratello.
La compagnie propose la création d'une pièce de théâtre à partir des expériences, questionnements et ressentis des étudiants, enseignants et personnel encadrant confrontés aux problématiques de l'orientation, car faire de ces questions un objet artistique permet une approche différente et aussi de dédramatiser le « labyrinthe » des choix de formations.
La forme privilégiée est le théâtre-forum, dans laquelle les comédiens et comédiennes sont placés dans le public, et invitent les spectateurs et spectatrices à participer au déroulement du spectacle.

En 2023 - 2024

La résidence se fait avec l'Observatoire de Lyon. L'appel à projet a retenu la candidature de l'artiste plasticienne Anaïs Lelièvre.
 

Artiste plasticienne, Anaïs Lelièvre construit des espaces graphiques immersifs et vertigineux, à partir d'une attention portée à la composition de la matière minérale et à ses processus de transformation. Par des échanges avec les personnels, chercheurs, étudiants de l'Observatoire (sur quatre sites), elle appréhende au plus près les méthodes de la recherche, et notamment les modes de fabrication des images, dans des champs qui ont traits à la géologie, à la paléontologie, à la planétologie, à l'astrophysique...
De manière collaborative, le projet qui s'esquisse propose de composer une grande cartographie dynamique qui remonte de la formation des roches à celle de la Terre et de l'Univers. Pour cela, nous chercherons des moyens visuels de transcrire des mouvements, rythmes, interactions...

Stratus, 2018, série, pierres de gneiss marouflées de papier imprimé du dessin Schiste argileux (Sion). Résidence La Ferme-Asile, Sion, Suisse. Adagp.
Stratus, 2018, série, pierres de gneiss marouflées de papier imprimé du dessin Schiste argileux (Sion). Résidence La Ferme-Asile, Sion, Suisse. Adagp.











Stratus, 2018, série, pierres de gneiss marouflées de papier imprimé du dessin Schiste argileux (Sion). Résidence La Ferme-Asile, Sion, Suisse. Adagp.


Silicium 1, 2019, intervention architecturale sur façades en verre, impressions numériques sur backlit translucide du dessin Vue microscopique de cristaux de silice. Résidence Espaces f, festival PHOS, Complexe Joseph-Rouleau, Matane, Québec. Adagp.
Silicium 1, 2019, intervention architecturale sur façades en verre, impressions numériques sur backlit translucide du dessin Vue microscopique de cristaux de silice. Résidence Espaces f, festival PHOS, Complexe Joseph-Rouleau, Matane, Québec. Adagp.



Silicium 1, 2019, intervention architecturale sur façades en verre, impressions numériques sur backlit translucide du dessin Vue microscopique de cristaux de silice. Résidence Espaces f, festival PHOS, Complexe Joseph-Rouleau, Matane, Québec. Adagp.

Oikos-Poros 1, 2022, installation immersive, sol en PVC, modules en dibond, imprimés du dessin Oikos-Poros, dimensions variables (h. 3 m.). Après une résidence en Islande (Fresh winds, Gardur). Exposition Oikos-Poros, une traversée graphique, 2022, Musée
Oikos-Poros 1, 2022, installation immersive, sol en PVC, modules en dibond, imprimés du dessin Oikos-Poros, dimensions variables (h. 3 m.). Après une résidence en Islande (Fresh winds, Gardur). Exposition Oikos-Poros, une traversée graphique, 2022, Musée










 

Oikos-Poros 1, 2022, installation immersive, sol en PVC, modules en dibond, imprimés du dessin Oikos-Poros, dimensions variables (h. 3 m.). Après une résidence en Islande (Fresh winds, Gardur). Exposition Oikos-Poros, une traversée graphique, 2022, Musée du dessin et de l’estampe originale, Gravelines, sur une proposition du Frac Picardie, co-production DRAC Hauts-de-France. Collection Frac Picardie. Photo Irwin Leullier. Adagp.


Ateliers et activités

Dans ces ateliers, les membres ont pu participer avec Anaïs Lelièvre à la première étape de création de l'œuvre pérenne, qui s'implantera en octobre 2024 sur les quatre sites de l’Observatoire. Chacun a été invité à produire une partie d’une grande frise visuelle qui retrace les grands mouvements de la matière : depuis les ORIGINES de l’univers jusqu’aux roches terrestres, et à la vie qui s’y est fossilisée…

Selon la pratique d'Anaïs, à partir d'un motif graphique imprimé, les opérations seront à la fois simples et infinies en possibilités (découper, assembler, composer...). Ainsi ce grand puzzle aux multiples combinaisons est ouvert à l'expression créative de tous les participants, en dialogue avec les contenus scientifiques apportés. Des références artistiques viennent étoffer les manières de suggérer le mouvement dans une image fixe.

Ce qui a été produit en atelier sert de base pour la création de l'œuvre finale. Chacun produit une partie de l'œuvre et toutes les parties sont rassemblées pour produire un grand élément. Les participants et l'artiste cherchent à exprimer visuellement le mouvement (art), dans une cohérence chronologique (contenu scientifique). Pour y réfléchir ensemble, l'artiste a présenté en début de chaque séance une sélection d'images. Cela permet de stimuler l'imaginaire des participants et d'identifier ensemble des stratégies permettant de suggérer le mouvement dans une image fixe.

Sorties de résidence

La prochaine étape pour Anaïs Lelièvre est de créer l'oeuvre pérenne. Celle-ci a été fabriquée et assemblée durant l'été pour être exposée au Patio de La Doua à partir de septembre.
L'œuvre voyagera ensuite dans les différents sites de l'Observtaoire, à l'ENS, à l'Université de Saint-Etienne et à Saint-Genis-Laval.

Cette exposition est l’aboutissement de la résidence Arts et sciences, menée par l’artiste plasticienne Anaïs Lelièvre durant une année à l’Observatoire de l’université Lyon 1. L’oeuvre a été conçue en collaboration avec les chercheurs et chercheuses, étudiantes, étudiants et personnels de l’université. À partir d’énoncés issus des recherches scientifiques et d’une trame graphique proposée par l’artiste, chaque participant fut invité à traduire visuellement les grands mouvements de la matière qui composent notre environnement : depuis les origines de l’univers jusqu’aux roches terrestres, et à la vie qui s’y est fossilisée. Chaque transposition a été numérisée pour s’articuler aux autres au sein d’un grand tout. L’oeuvre, installation modulaire et déplaçable, évoluera ellemême, en se réagençant chaque fois différemment selon les lieux d’accueil en écho avec leurs enjeux.
  • exposition

L'Oeuvre est visitable jusqu'au 13 décembre 2024 au Patio.
(batiment Patio, entrée par Omega ou le Déambulatoire, campus La Doua).
  • rencontre

Dans le cadre de la Fête de la science, Françoise Lonardoni (commissaire de la Galerie Domus) animera une rencontre entre Anaïs Lelièvre, plasticienne en résidence à l’Observatoire de Lyon et Bertrand Stofleth, photographe et plasticien, et deux scientifiques de l’Université Lyon 1, Gérard Massacrier, chercheur CNRS au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (Observatoire de Lyon), et Andréa Di Muro, chercheur au Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement et directeur adjoint de l’Observatoire de Lyon.
Samedi 5 octobre à 16 h, à la Galerie Domus (batiment Domus, campus La doua).
  • Inauguration

L'oeuvre sera ensuite inaugurée par Anaïs Lelièvre, L'observatoire et la Mission Culture.
Samedi 5 octobre à 19 h, au Patio.
 

Obsermotio

Vous pouvez également suivre l'avancement du projet et découvrir sa génèse sur son site internet dédié.
[ Découvrir ]


 

En 2022 - 2023 : bande dessinée

Médicaments d'hier, d'aujourd'hui et de demain

L'autrice de BD Valentine de Lussy vient explorer en dessins et en bulles l’histoire des médicaments, en collaboration avec la faculté de Pharmacie à Rockefeller.

Elle a interviewé plusieurs enseignants-chercheurs pour en apprendre plus sur la science des médicaments et a retranscrit ses découvertes en une dizaine de planche de BD.
Pour accompagner Valentine, les étudiants, étudiantes et personnels de Lyon l'ont assistée dans les interview ou/et participé aux ateliers de création de bande dessinée, pour s'initier au processus de création d'une bande-dessinée documentaire.

La BD

La BD finalisée créée par Valentine de Lussy est à consulter en ligne

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L'expo

Les planches de bande-dessinée créées par Valentine, ainsi que les planches créées par les étudiants lors des ateliers L'Herbier ont été exposées à la BU Santé Rockefeller en octobre 2023.












Les podcasts

Pour réunir la contenu nécessaire à créer une bande dessinée documentaire, Valentine de Lussy a interviewé plusieurs enseignants chercheurs.
Les interviews sont à écouter quand vous voulez via la plateforme d'ICAP. 3 épisodes de 30 minutes retracent les faits et connaissances utilisées pour créer la BD. Nous vous conseillons d'écouter également l'introduction pour comprendre le processus de création :

En savoir plus sur Valentine de Lussy

Dessinatrice et autrice, Valentine de Lussy prête ses crayons pour la bande dessinée. Durant son master en édition à l'école Émile Cohl, elle découvre le récit du réel. La bande dessinée documentaire lui permet devenir une passerelle entre le professionel.le et le lecteur.rice : Valentine se fixe comme objectif de vulgariser des problématiques complexes, et d’interroger et de sensibiliser le lectorat. 

Valentine de Lussy a été publiée dans quatre ouvrages :
  • Ah ! Ce Sujet : Miroirs aux Alouettes, Le Rize de Villeurbanne, 2021
  • Le Tata de Chasselay, Rues de Lyon nº 83, l'Épicerie Séquentielle, 2021
  • « L'Irrigation : La guerre de l'eau », LRD # 36, La Revue Dessinée, 2022
  • La Tête d'Or, Rues de Lyon nº 93, l'Épicerie Séquentielle, 2022


En 2021 - 2022 : théâtre

Insectes, histoire en (dés)équilibre

C'est la Nième compagnie, compagnie de théâtre, qui a été choisie pour effectuer une résidence à l'Université Lyon 1. En lien avec le Théâtre Astrée, la Mission Culture et le laboratoire LBBE, les artistes ont travaillé sur un projet autour des insectes. 4 ateliers ont été ouverts à la communauté Lyon 1.

Dans ce projet mené par Claire Truche, il sera question de poser un autre regard sur le monde : celui que voient les insectes est bien différent de celui que nous percevons.
Ce serait l’occasion de travailler sur des changements d’échelles et de déplacer le regard des spectateurs, de le décentrer, de tenter de le « désanthropoïser ». En bref, de s’interroger sur notre représentation du monde, de travailler sur le grand et le petit.

La création s'est préparée entre janvier et juin 2022, avec travail sur le terrain, rencontres avec scientifiques et étudiants, et travail d’écriture, avec des allers et retours réguliers entre les deux. Puis le choix de l'équipe : musicien.ne et/ou acteur/actrice et/ou marionnettiste et/ou plasticien.ne et/ou danseur/danseuse… afin d’aboutir à la performance finale, Insectes : histoire en (dés)équilibre, présentée les 4, 6 et 7 octobre 2022 au Théâtre Astrée.
 
Insectes : histoire en (dés)équilibre,
Photo : Philippe Schuller
Photo : Philippe Schuller

mardi 4, jeudi 6 et vendredi 7 octobre 2022 au Théâtre Astrée
Dans le cadre de la Fête de la science