Communiqué / Alerte presse


Cinq enseignants-chercheurs de Lyon 1 nommés membres de l’IUF en 2021

Par arrêté de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en date du 12 mai 2021, cinq enseignants-chercheurs de l’Université Claude Bernard Lyon 1 ont été nommés membres juniors de l’Institut Universitaire de France (IUF), à compter du 1er octobre 2021 pour une durée de cinq ans.

Nicolas Duchateau

IUF
IUF

Maître de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Membre du Centre de Recherche en Acquisition et Traitement de l'Image pour la Santé (CREATIS)

Nicolas Duchateau cherche à caractériser l’apparition et l’évolution des pathologies à partir de populations en imagerie médicale. Il a développé des représentations statistiques de la fonction cardiaque basées sur l'anatomie computationnelle et l'apprentissage non supervisé qui permettent de représenter les principaux traits d’une pathologie à partir de descripteurs issus des images difficilement quantifiables en clinique. Il développe actuellement des méthodes permettant d’aller plus loin en intégrant de multiples descripteurs hétérogènes issus de l’imagerie. Il contribue également à plusieurs initiatives pour promouvoir les interactions entre ingénieurs et cardiologues et valoriser la valeur de ces outils avancés pour la clinique.


Marie Fablet

IUF
IUF

Maîtresse de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Membre du Laboratoire de Biométrie Biologie Évolutive (LBBE)

Les éléments transposables sont des parasites des génomes capables de générer des mutations. Ces séquences sont contrôlées par les génomes hôte par des petits ARN interférents. Chez les insectes, une autre voie d’ARN interférence est également impliquée dans la réponse immunitaire aux infections virales. En utilisant la drosophile, l’équipe de Marie Fablet a montré qu’une infection virale pouvait modifier l’activité des éléments transposables, via des changements des répertoires de petits ARN interférents. Son objectif est maintenant de quantifier l’impact des infections virales sur le taux de mutation dû aux éléments transposables et ainsi leurs conséquences sur l’évolution de la séquence des génomes.


Mylène Hugoni

IUF
IUF

Maîtresse de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Membre du laboratoire Ecologie Microbienne

Mylène Hugoni étudie la diversité des microorganismes présents dans différents écosystèmes. Ses travaux l'ont conduit à mettre une emphase particulière sur un milieu lacustre extrême, le lac cratère tropical Dziani Dzaha (Mayotte), qui combine un ensemble de caractéristiques biologiques et géochimiques uniques induisant des interactions microbiennes fortes. L'originalité de son travail repose sur le fait de considérer les microorganismes des trois domaines du vivant afin d'apporter une vision intégrée de ce qu'il se passe dans les différentes niches écologiques de la colonne d'eau du lac. Elle explore plus particulièrement le potentiel génétique et métabolique d’un phylum d’Archaea énigmatique, les Woesearchaeota.
 

Sami Jannin

IUF
IUF

Professeur des universités à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Membre du Centre de RMN à très hauts champs de Lyon

Sami Jannin est spécialiste des techniques de résonance magnétique nucléaire (RMN), qui reposent sur la mesure de l’activité magnétique des noyaux des atomes. Mais ces signaux restent très faibles. En étudiant les propriétés magnétiques fondamentales de la matière, Sami Jannin et son équipe ont développé au CRMN de nouvelles méthodes permettant de manipuler l’activité magnétiques des noyaux atomiques afin d’en amplifier le signal. Cette sensibilité augmentée (jusqu’à 100 000 fois) rend aujourd’hui possible l’observation de phénomènes jusque-là indétectables, ouvrant de nouvelles perspectives notamment dans le domaine de l’imagerie médicale (IRM).
 


Nikolay Popgeorgiev

IUF
IUF

Maître de conférences à l’Université Claude Bernard Lyon 1
Membre du Centre de recherche en cancérologie de Lyon.

Les recherches de Nikolay Popgeorgiev portent sur les mécanismes de la mort cellulaire programmée, processus essentiel au bon fonctionnement des organismes vivants. Il s’intéresse en particulier à une famille de protéines dont l’activité inhibe la mort cellulaire : les protéines BCL-2. Dans le contexte du cancer, ces protéines favorisent le développement et la résistance des cellules cancéreuses. En étudiant les différentes fonctions de ces protéines chez des organismes modèles, ses travaux permettent d’envisager la mise au point de stratégies pour limiter leur action, afin de rendre les cellules cancéreuses plus sensibles aux traitements utilisés en chimiothérapie.
 

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L’Institut Universitaire de France (IUF) a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l’interdisciplinarité. Il a été créé par le décret du 26 août 1991, sous la forme d’un service du ministère chargé de l’enseignement supérieur. Les enseignants-chercheurs qui y sont nommés sont distingués pour l’excellence de leur activité scientifique, attestée par leur rayonnement international.


Crédits photographiques : Eric Le Roux / Direction de la communication Lyon 1


 

Contact presse :

Béatrice DIAS
Directrice de la communication
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beatrice.dias@univ-lyon1.fr

Publié le 5 juillet 2021 Mis à jour le 29 janvier 2024