Unité Mixte de Recherche CNRS5023 INRAE USC1369


Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés (LEHNA)

Agronomie, productions animale et végétale et agro-alimentaire

Adresse :
Université Claude Bernard Lyon 1
Bâtiment Darwin C
43 Boulevard du 11 novembre 1918
69622 Villeurbanne Cedex
Tél :
04 72 43 29 53
Fax :
04 72 43 11 41
Sur Internet :
http://umr5023.univ-lyon1.fr/
Rattachement(s) :
UFR Biosciences

Tutelle :

Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS, Ecole Nationale des Travaux Publics de l'Etat

Organisation


Axe(s) de recherche

Les activités de l’UMR s’inscrivent dans tous les champs disciplinaires de l’écologie, depuis l’évolution du vivant jusqu’à son action sur les processus géophysiques, en passant par la connaissance du cadre physique et des réponses aux stress.

Les recherches vont du fondamental à l’appliqué dans tous les domaines de l’écologie et de l’évolution, avec une compétence particulière dans les écosystèmes d’eaux continentales. Un groupe travaille néanmoins en milieu polaire, et la tendance est à l’élargissement des objets d’étude. Le laboratoire est structuré en cinq équipes. Trois d’entre elles focalisent leur recherche sur des écosystèmes (lotique, sous-terrain, zones humides) et deux assurent une transversalité (contaminants, écophysiologie et conservation).

La structure UMR prend tout son sens à travers des axes transversaux soutenus par une politique incitative. Un premier axe s’intéresse à l’identification moléculaire de la biodiversité dans toutes les échelles temporelles et spatiales (du temps long à la différenciation de populations). Un second traite de l’impact de stress environnementaux sur les organismes et les populations (écophysiologie, écotoxicologie, micro-évolution). Un troisième établit une connexion entre écologie évolutive et écologie fonctionnelle (stœchiométrie génomique par exemple). Un quatrième enfin focalise sur les processus écologiques aux interfaces entre eau, sol et sédiments, en contribuant à une ingénierie écologique des ressources en eau.

L’UMR a construit un ensemble d’outils mutualisés sous forme de plateaux techniques :
  • écologie moléculaire pour l’extraction, la purification, l’amplification d’ADN et d’ARN
  • analyse de l’eau pour la quantification des nutriments (azote, carbone)
  • chimie analytique appliquée aux polluants
  • écologie isotopique pour le dosage d’isotopes stables, soit naturels soit utilisés comme marqueurs
  • canal hydraulique pour l’étude des réponses aux forces de cisaillement ou aux courants
  • lysimètres pour l’étude de la percolation d’eau dans les matrices solides
  • oxymètres pour la mesure de la consommation d’oxygène au niveau du tissu isolé
  • logistique de terrain (véhicules, embarcations, matériel de prélèvement et de pêche électrique)
Ces plateaux et les personnels qui leur sont attachés représentent un ensemble original de compétences et de savoir-faire.
L’UMR est fortement impliquée dans des partenariats au niveau local et régional. Au niveau local, elle contribue fortement à la Fédération de Recherche 41 BioEnvironnement et Santé pour laquelle elle a porté deux projets de plateformes expérimentales : la Serre et l’EcoAquatron. Elle est une des 4 UMR composant le Dispositif en Ecologie et Environnement de Lyon (DIPEE ; CNRS INEE), chargé de coordonner les demandes de moyens entre CNRS et établissements autour d’équipements mutualisés et des personnels techniques qui leur sont affectés.
Au niveau régional, elle est fortement impliquée dans le GIS Zone Atelier Bassin du Rhône qui constitue un lieu d’interdisciplinarité autour des problématique de gestion durable d’écosystèmes et de la ressource en eau (convention cadre avec l’agence de bassin Rhône-Méditerranée-Corse). Elle est aussi impliquée dans la Fédération de recherche Observatoire de Terrain en Hydrologie Urbaine qui organise les recherches sur la gestion des eaux, en particulier pluviales, au niveau d’une grande agglomération (le Grand Lyon). Une partie de l’UMR participe au labex Intelligence des Mondes Urbains. Elle est en contrat avec l’Institut Paul-Emile Victor.