Publication scientifique


L’accès ouvert progresse encore à Lyon 1

En 2021, les chercheurs de Lyon 1 ont publié 6400 travaux, toutes formes confondues (articles, actes de colloque, chapitre d'ouvrages, ouvrages, pré-prints). Selon la dernière version du baromètre de la science ouverte (BSO), 78% de cette production scientifique est librement accessible.

Voici la progression du taux d'accès ouvert des publications de Lyon 1:


Le taux d'ouverture global continue sa progression en maintenant un écart de plus de 10 points avec la moyenne nationale.
 



L’accès ouvert sur le seul site de l’éditeur recule de 3 points par rapport aux observations menées l’an dernier, au bénéfice de l’accès via les archives ouvertes. Ceci est en cohérence avec l’évolution des pratiques des chercheurs qui sont de moins en moins liées à l’usage des plateformes éditeurs.
 

 


Dans l'ensemble, la part des publications Lyon 1 disponibles dans une archive ouverte (HAL, ArXiv, Pubmed etc.) reste nettement supérieure aux proportions constatées au niveau national. Plus des deux tiers des publications de Lyon 1 parues en 2021 sont disponibles par ce biais, contre une sur deux au niveau national.

 

Entre fin 2021 et fin 2022 (dates d’observation), le taux d’accès en archive ouverte des publications 2020 de l’UCBL a augmenté de 10 points pour atteindre 72%, ce qui représente 600 publications déposées au cours de l’année 2022. Sur le moyen terme, la dynamique de dépôt est donc très positive et permet d’envisager comme objectif que l’UCBL puisse atteindre le seuil de 3/4 de publications disponibles en archive ouverte 2 ans après parution.

 

A l’instar de la situation nationale, HAL, PubMed Central, arXiv et bioRxiv sont les archives qui ont accueilli le plus de publications de l’UCBL de 2021.

HAL accueille 44% des publications (en texte intégral et datées de 2021) des chercheurs de Lyon 1. Un chiffre qui a doublé en 2 ans et se situe bien au-delà de la moyenne nationale actuelle (27%).


 


 

Le taux d’accès ouvert progresse et dépasse le niveau national dans toutes les disciplines. La physique et astrophysique, historiquement leaders de la science ouverte, gagnent encore 6 points pour atteindre 90% d’ouverture, contre 75% au niveau national. Les sciences de la Terre évoluent de manière significative (+ 6 points) et entrent dans le Top 3, juste devant les mathématiques (+1 point).

L’informatique et les sciences de l’information enregistrent la plus forte progression en un an (+ 7 points) et s’affirment comme les champions du dépôt en archive ouverte : 57% des publications 2021 sont ouvertes exclusivement via la voie verte.

De manière prévisible, les modes d'ouverture diffèrent sensiblement d'une discipline à l'autre :

  • En recherche médicale et biologie fondamentale, le dépôt en archive ouverte se fait le plus souvent en parallèle de la publication en accès ouvert sur le site de l'éditeur (42 et 51 % des publications).
  • En physique/astrophysique, mathématiques et sciences informatiques, la part des articles exclusivement ouverts sur les sites des éditeurs est très faible (4 à 5%), car le recours à l’autoarchivage est la norme. La physique/astrophysique présente cependant un profil particulier avec près de la moitié des publications simultanément publiées en accès ouvert sur les sites des éditeurs et déposées dans une archive ouverte.

 

Alors que ce sont environ les ¾ des thèses françaises soutenues à la fin des années 2010 qui sont disponibles en libre-accès sur Internet, le taux d’accès ouvert des thèses Lyon 1 approche les 90% depuis 2017.

A noter que pour les années de soutenance les plus récentes, le taux d'ouverture apparaît légèrement plus bas notamment à cause des délais d'embargo d'un an en moyenne.

 


 

Pour construire les indicateurs crédibles sur les données partagées pour cette première édition, le baromètre de la science ouverte utilise une méthodologie fondée sur la fouille de texte des publications pour lesquelles le texte intégral est disponible. Comme toutes les approches scientifiques ne produisent ou n’utilisent pas des données, ne sont retenues dans le corpus de publications étudié que celles qui mentionnent explicitement des jeux de données.

Sur 3483 publications 2021 de l’UCBL sur lesquelles la fouille de texte a pu être menée, 2964 mentionnent l’utilisation de donnés (85%, soit 6 points de plus qu’au niveau national). Sur ces 2964 publications, 977 créent un jeu de données dont 211 le partagent. Cette dynamique locale de partage des donnés dans les publications est en tout point conforme à la tendance nationale.

Publié le 19 avril 2023 Mis à jour le 30 mai 2023