Chaos Danse - Temps Fort !
du 14 mars 2023 au 7 avril 2023
Chaos Danse, c'est la programmation danse du Théâtre Astrée - Université Lyon 1. A partir du 14 mars 2023, c'est le début du temps fort de la programmation, avec deux spectacles de danse par semaine.
Réservation fortement conseillée
BODY SCORES, quatre créations autour des thèmes du corps et du lien entre danse et musique.
Eszter Salamon (contemporain), Rubén Julliard (classique), DD Dorvillier (classique et contemporain), Christian Ubl (classique et contemporain).
Jeune Ballet du CNSMD Lyon
mardi 14 mars, 19 h 19
La Rêveuse
Dans La Rêveuse, les enjeux sont multiples, physiques et mentaux pour soutenir ce mouvement répétitif de tournoiement qui n’a de cesse de se métamorphoser et de se décliner de manière hypnotique. C’est une mort pour une renaissance, une éclosion. Un oeuf qui se brise et dont la danseuse sort méconnaissable. La forme circulaire perdure dans les grands ralentissements musicaux et dans des formes très minimales comme dans les extrêmes opposés.
Elle n’est jamais contrainte, se déverse comme l’eau d’une source, suivant les sinuosités d’un chemin invisible. Matière organique, chaotique et imprévisible, le tournoiement
rassemble par accumulation et en son centre les éléments vibrants qu’il traverse, nourrissant une spirale de plus en plus dense.
La danse et la musique sont deux corps, vivants, vibrants et électriques qui se créent par entrelacement. Une toile, une nébuleuse que Julien et Jennifer tissent patiemment jusqu’à un
point d’orgue. Là, les limites des corps et d’espaces sont transcendées, les énergies peuvent fusionner entre elles pour incarner un tout, puissant indéfinissable et insaisissable...
suivi de :
La Fuite
Lionel Bègue s’empare de cette tragique métamorphose pour questionner la transformation perpétuelle du corps humain, le corps vieillissant, le corps accidenté. Il ne garde du
mythe que la transformation. Il nous invite à être les témoins d’une lente et inexorable altération. Sur scène, il s’entête dans une gestuelle répétitive, hypnotique, glissant de l’homme
à la bête et de la présence à l’effacement. L’écriture chorégraphique permet le glissement, crée aussi l’inattendu et la contrainte. Elle impose des bascules involontaires, des chemins non-conduits, à l’image de cette transformation non désirée. C’est une manière d’articuler clairement ce travail de répétition, de donner la sensation de quelque chose qui se répand de manière constante et inéluctable.
La Rêveuse, suivi de La Fuite
Compagnie CADH Plateforme - Jennifer Dubreuil et association Cabane - Lionel Bègue
jeudi 16 mars - 19 h 19
W met en dialogue étroit danse et musique, pour flouter la frontière entre spectacle chorégraphique et concert. En observant nos relations actuelles qui deviennent « sans fil », mais uniquement réseaux et ondes, Marion Alzieu explore les liens qui nous entourent et nous unissent les uns aux autres. Comment pouvons-nous rester reliés au présent, à la réalité spontanée ? Comment appréhender l’autre dans ce monde qui grésille et qui fuse ?
S’acharner à trouver l’autre dans un brouhaha de liaisons, matérialisées par des monticules de câbles. Dans cet univers, l’envie est de briser le silence de l’autre pour se relier. L’audible et le palpable deviennent nécessaires.
W
Compagnie Ma'
mardi 21 mars - 19 h 19
Après avoir interrogé des femmes de marin, s’être immergée dans le milieu de la chasse, voilà qu’en septembre 2016, Solène décide d’expérimenter un nouveau terrain d’étude :
celui de la pole dance. Plongée dans une expérience inconnue. Pétrissage, enseignement des codes propres à cette discipline. Découvertes, rencontres humaines, sons enregistrés, images captées autour de cette pratique. En parallèle, lectures autour des différents courants féministes. Cette pièce interroge le corps, et le statut des femmes dans la société. Ce n’est pas une pièce de pole dance, mais bien une création qui s’appuie sur le milieu de la pole pour raconter la société !
SANDRINE ou comment écrire encore des spectacles quand on est féministe (et qu’on aime la pole dance)
Compagnie L’oeil de Pénélope
jeudi 23 mars 19 h 19
Suspendu au milieu de la scène, avec son gros ventre, ses courbes élégantes, le violoncelle est ici un personnage à part entière. Sur une bande-son originale, mêlant violoncelle, percussions, guitare électrique et voix, une danseuse vient à la rencontre de cet instrument. Elle l’observe, l’approche, l’accroche et développe avec lui un langage nouveau par le mouvement. La fusion s’opère, le corps fait jouer le violoncelle. Le son est mélodieux, très chaud, il se rapproche presque de la voix humaine. De cette union magique et presque charnelle, une partition musicale se crée… Capté en live, le son du violoncelle est déformé, amplifié, distordu comme s’il était un personnage vivant, capable d’émotion... Un voyage initiatique qui peut être un premier pas vers la découverte de la musique et susciter l’envie de se lier d’amitié et de jeu avec un instrument.
Partitions
Compagnie Sospeso
mardi 28 mars - 19 h 19
Un temps de célébration ; une célébration des morts, une célébration des vivants, une ode à la vie. FATAL.E propose une traversée à travers le deuil en créant un espace ; sonore, dansant et sensitif où le deuil pourrait être vécu collectivement.
Fatal.e
compagnie Vigousses
mercredi 29 mars 19 h 19 et 20 h 20
La compagnie Scalène travaille sur la notion de place : celle qui est, celle que nous prenons, celle qu’on nous donne ou que l’on nous prête, celle que nous nous imaginons. Un lieu, un
temps, une situation familiale, professionnelle, des rêves, des échecs… le regard posé sur soi, le regard posé sur l’autre, le regard des autres, la « place » commence ici mais sans
jamais pour autant se figer.
Peut-être, pour commencer, s’ouvrir, se détendre, lâcher quelque chose, regarder l’autre, voir l’autre… sentir sa place, se déplacer un peu, être presque à sa place.
Si j'étais à ta place
Compagnie Scalène
vendredi 31 mars - 19 h 19
Malacca est un spectacle qui met l’accent sur le métissage en tissant des liens entre des danseurs issus d’horizons différents. À chaque nouvelle édition, le chorégraphe
Christophe Gellon fait appel à plusieurs chorégraphes, aux univers artistiques différents, afin de mêler sur scène leurs inspirations.
Ensemble, ils transmettent leurs répertoires à des danseurs issus d’horizons variés, permettant de porter au plateau une version à chaque fois unique de Malacca, résultat d’une
aventure humaine hors du commun
Malacca
compagnie Voltaïk
lundi 3 avril 19 h 19
Pulse
Du latin, Pulsio, qui désigne l’action de pousser, la pulsion est définie en psychanalyse comme un concept limite entre le psychique et le somatique. Pulse a été créé en 2010 pour la compagnie desoblique par la chorégraphe Blandine Martel Basile. Les danseuses exploraient les pulsions primaires qui nous animent, nous poussent à agir et leurs combats contre les impossibles.
suivi de :
Jean-Yves, Patrick et Corinne
Jean-Yves, Patrick et Corinne est un trio pour six. Les ÈS s’intéressent une fois encore à la question du collectif, ou comment les corps sont en constant dialogue et adaptation. Ils jouent avec l’interchangeabilité des uns et des autres dans une succession de trios inventifs portés par une bande-son héritée de leurs parents ; ils s’amusent du déjà vu, déjà entendu, déjà fait pour poser un regard sur ce qui les a construit, sur ce qui nous a construit.
suivi de :
We always have a story
Une pièce dont les images, les ruptures et élans sont inspirés par la performance d’interprétation de Stars/Feelings par Nina Simone au Montreux Jazz Festival en 1976. À partir du texte de ses paroles, les interprètes sont allées chercher comment celui-ci résonne dans leur vécu personnel. En creusant dans leurs souvenirs, elles rendent compte de l’universalité des affects humains (le désir, la tristesse, la mélancolie, la joie, le manque, la colère …). Elles dansent leurs sentiments ensemble et célèbrent la palette émotionnelle commune à toutes les personnes.Jeune ballet desoblique
mardi 4 avril 19 h 19
Seulement
Plongés dans un espace d’errance solitaire, deux individus se rencontrent et s’étreignent jusqu’à se perdre l’un dans l’autre. C’est à travers un chemin où s’entremêlent le Je et le Nous qu’ils recherchent leurs individualités.
suivi de :
Histoire d'Eux
Carl Portal
Cette pièce est née d’une réflexion sur la place de l’individu au sein d’un groupe. De l’origine de nos choix, de nos goûts, de nos préférences, et même de nos différences fièrement revendiquées. À quel point une communauté nous conditionne malgré nous, à porter un certain regard sur les choses, sur les autres, et souvent même sur nous-mêmes. Effet de mode, de moeurs, effet de groupe, notre perception est-elle vraiment le fruit de notre réflexion personnelle, ou est-elle forcément conditionnée par ceux qui nous entourent, que l’on aime,
et que l’on respecte ? Et puis un jour on rencontre l’autre, et quelquefois si tant est que cet autre vient d’ailleurs, seulement même au sens philosophique, comment nos certitudes jusqu’alors piliers de notre développement personnel, peuvent être balayées et remises en question.
et :
Ronde[s]
Jonathan Sanchez
RONDE[s] étudie les principes de la danse en cercle. La plus ancienne forme de danse collective qui nous soit parvenue. Folklore de l’humanité. La ronde est une tradition, une ode à la communauté et l’égalité où l’individu peut sentir qu’il fait partie de quelque chose de plus grand que lui.
Seulement, suivi d'Histoire d'Eux et Ronde[s]
compagnie Nouvelle et jeune ballet Calabash
mercredi 5 avril 19 h 19
L’ensemble chorégraphique du département Danse du Conservatoire régional de Lyon - constitué de grands élèves en Parcours Préparatoire aux Ecoles Supérieures (PPES), parcours agréé par le Ministère de la Culture en 2019, et / ou de lycéens en Filière Artistique (Bac S2TMD) du lycée Saint-Exupéry - présente En Scène !
Ce spectacle propose de courtes pièces chorégraphiques de différents styles, imaginées, créées par ces jeunes danseurs à partir d’ateliers d’improvisation, de composition et
pour certaines de transmission de répertoire par des artistes invités, sous le tutorat de leurs professeurs de danse avec la complicité de musiciens, professeurs ou amis,
pour les arrangements, montages et parfois créations originales des musiques
En scène !
Conservatoire de Lyon
vendredi 7 avril 19 h 19